![]() ![]() Puisque les dieux grecs ne pouvaient se trouver en deux endroits en même temps, ils ne pouvaient pas sans cesse habituer leurs statues. Enfin, sous certaines conditions, elles étaient perçues comme le siège de fonctions vitales. Par la montée d’émotions, elles provoquaient des actions qui étaient au-delà des intentions humaines, voire même contraires à elles. ![]() ![]() Même si elles n’étaient pas des éléments indispensables au culte, les images préparaient psychologiquement les fidèles à s’adresser à la divinité, et il s’agissait d’un facteur important dans les efforts qu’ils déployaient pour s’adresser à elle. Elles avaient une biographie ( bios), elles voyageaient, elles connaissaient divers aléas (destruction, réparation, nouvelle dédicace), et elles subissaient des violences. Les statues de dieux avaient des vies rituelles complexes. Dans la culture grecque, les statues de dieux avaient une vie, d’un point de vue tant métaphorique que littéral.
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